Pour les entrepreneurs, avoir une entreprise rentable est considéré comme une réussite. Chaque entrepreneur rêve de voir son entreprise grandir sans jamais rencontrer d’échecs. Pour les dirigeants, rendre leur entreprise rentable est la première chose à faire pour développer leur activité d’entrepreneur. Ainsi, une obsession est générée sur la rentabilité, pensant qu’il n’est pas possible de faire grandir l’entreprise si elle n’est pas rentable. Naolink, cabinet d’expertise comptable en ligne, vous en dit plus sur la rentabilité.
Qu’est-ce que la rentabilité ?
« Faire du profit », « Avoir un résultat positif », « Faire un chiffre d’affaires important », toutes ces expressions pour dire que notre entreprise fonctionne bien : qu’elle est « rentable ».
Mais en réalité, il ne suffit pas qu’une entreprise fasse un chiffre d’affaires significatif pour qu’elle soit rentable. La rentabilité est le rapport entre les revenus d’une société réalisés par ses ventes et les sommes dont elle a besoin pour ses achats : c’est la capacité d’une entreprise à générer un revenu à partir des ressources qu’elle emploie. Cependant, on distingue deux types de rentabilité : La rentabilité financière et la rentabilité économique.
- La rentabilité financière : qui représente le rapport entre le résultat net de l’entreprise (la différence entre le total des ventes et le total des achats) et les capitaux propres (les ressources d’une société qui appartiennent aux actionnaires). En d’autres termes, c’est un indicateur qui permet de mesurer la performance des ressources investies par des apporteurs de capitaux.
- La rentabilité économique : qui représente le rapport entre le résultat net de l’entreprise et l’actif total (somme des biens que possède l’entreprise à un instant T). En d’autres termes, c’est un indicateur de comparaison avec les autres entreprises d’un même secteur servant à mesurer les performances économiques de l’entreprise.
Quels sont les outils pour mesurer la rentabilité ?
Il existe différents outils pour mesurer la rentabilité de son entreprise. Cependant ils sont tous très différents et ne sont pas efficaces au même moment, il est donc important de savoir quand les utiliser.
Le solde intermédiaire de gestion (SIG)
Les SIG reprennent plusieurs éléments du compte de résultat exposés en 6 niveaux distincts de résultat : la valeur ajoutée, l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), le résultat d’exploitation, le résultat courant avant impôt, le résultat exceptionnel et le résultat net de l’exercice. L’avantage des SIG est dû au fait qu’ils sont normalisés et donc qu’ils peuvent facilement être comparés dans le temps par rapport à ceux d’une entreprise concurrente. Cependant, leurs points faibles sont qu’ils ne s’adaptent pas forcément aux particularités de chaque entreprise. Cela est dû au fait qu’ils soient présentés de manière exclusivement comptable.
La capacité d’autofinancement (CAF)
Cet outil représente la variation théorique de la trésorerie provenant de l’activité quotidienne de l’entreprise. Il convient donc de reprendre le résultat augmenté des dotations provisions et amortissements qui ne correspondent pas à des mouvements directs de trésorerie. Pour faire simple, il s’agit de l’ensemble des ressources générées par une entreprise dans le cadre de son activité qui va permettre d’assurer son financement. Cependant, vu sous cet angle, la CAF ne donne pas la variation réelle de la trésorerie. Il est donc nécessaire d’ajouter ou d’enlever les mouvements financiers non retranscrits au compte de résultat ou la variation du Besoin en Fonds de Roulement (BRF) sur la période.
L’effet de levier
L’effet de levier permet d’avoir un aperçu sur la valeur réelle de votre entreprise. Il correspond à la capacité d’une entreprise à produire du résultat de façon exponentielle, une fois les charges fixes entièrement payées. Il est préconisé de l’utiliser si votre entreprise propose des services, il sera plus efficace.
Pour mettre en avant la profitabilité de votre entreprise, nous vous proposons 3 outils :
- Le ratio d’excédent brut d’exploitation (EBE). Il s’agit ici de multiplier son EBE par 100 puis de diviser la somme par votre chiffre d’affaires hors taxes. Une fois le paiement des salaires et des charges externes effectué, ce ratio met en avant le profit de l’entreprise, avant déduction des amortissements et des résultats financiers.
- Le ratio de résultat d’exploitation (RE). Il s’agit de multiplier son résultat d’exploitation par 100 puis de diviser la somme par votre chiffre d’affaires (CA) hors taxes. Comparé au ratio d’excédent brut d’exploitation (EBE), ce dernier tient compte des provisions et des amortissements.
- Le ratio de résultat net. Il s’agit de multiplier son résultat net par 100 puis de diviser la somme par votre chiffre d’affaires (CA) hors taxes. Ce ratio prend en compte l’impact du résultat financier et de la fiscalité de l’entreprise. Comparé aux ratios d’excédent brut d’exploitation et de résultat d’exploitation, il est bien plus efficace lorsque l’entreprise exerce des activités faisant appel au placement de trésorerie.
Pour mettre en avant la rentabilité de votre entreprise, nous vous proposons 2 outils :
- Le ratio de rentabilité des capitaux investis. Il s’agit de multiplier les bénéfices nets par 100 puis de diviser la somme par les capitaux propres. Ce ratio permet de déterminer si les capitaux investis produisent une rentabilité suffisante pour rembourser le capital.
- Le multiple de capitalisation. Il s’agit de diviser les capitaux investis par le bénéfice net. Cet outil permet l’évaluation de la valeur d’un titre par rapport à ceux des sociétés concurrentes d’un même secteur d’activité.
Il existe bien d’autres outils permettant de mesurer la rentabilité de votre entreprise, mais nous avons choisi ceux qui nous paraissent les plus efficaces. Lors de la mise en place de ces outils, nous vous conseillons d’avoir recours à l’aide d’un expert comptable en ligne, tel que Naolink, qui saura étudier et vous conseiller en fonction des résultats obtenus. Faites votre devis en ligne gratuit en quelques clics.